Cinquième et dernière partie après celles des derniers jours que vous pouvez retrouver sur notre site : voici donc la quatrième étape : le printemps de la créativité.
On ne tourne pas une page, sans avoir tenté de faire la paix avec ce qui doit devenir le passé. Alors dans l’ordre des choses, vous aurez besoin d’apaiser votre propre relation à vous-même pour ne pas traîner de « microbes intérieurs ». Les tensions humaines non apaisées finissent par constituer des tumeurs…
Aussi, il vous faut faire la Paix avec ceux avec qui vous pourriez être en tension. En tous les cas, tout tenter pour la proposer. C’est aussi une manière de « décollectionner » ces passages négatifs que nous n’avons pas réglés et qui restent en nous comme des timbres dont nous ne nous défaisons pas. C’est vrai de la vie intérieure, peut-être même en tout premier lieu, c’est vrai de la vie relationnelle et familiale, c’est vrai de la vie professionnelle, associative ou autre.
Le courage du changement passe aussi par celui du premier pas, de ce premier pas. Si l’autre (ou les autres) n’accepte(nt) pas votre démarche, au moins vous aurez la satisfaction de l’avoir tentée et en soi, sur la discorde, vous aurez gagné cette bataille. Ça fait du bien !
On ne fait pas la guerre tout seul, on ne réussit pas la Paix tout seul, mais on peut au moins être apaisé(e) d’avoir tout tenté.
Ce fardeau déposé, il vous faut maintenant planifier ce renouveau.
Là encore, c’est de méthode dont il s’agit. Quelques questions peuvent permettre de dessiner la stratégie à adopter.
Conseils :
- Dans quel ordre faire les choses ?
- Quelle démarche faire en lien avec ces décisions ?
- Quel échéancier se donner ?
Ex : je dois avoir réalisé telle démarche avant le …. ?
Ex : je dois avoir réalisé telle démarche avant telle autre ?
Ex : je dois contacter telle personne avant le… ? faire telle recherche avant… ?…
Dans les étapes précédentes, vous avez compris que le changement ne se réussissait pas du-rablement seul(e). Cela demeure vrai. Pour ce printemps qui arrive, vous aurez besoin d’être aidé(e).
On ne réussit pas seul(e) le virage de ce changement.
Confronté(e) à un changement de travail, vous aurez peut-être besoin de conseils, du côté de l’entreprise, du comptable, des Ressources Humaines, ou encore d’un délégué syndical, voire d’un avocat spécialisé. La question peut-être : « comment faire autrement ? », mais elle peut aussi être : « comment faire autrement ailleurs ? et avec d’autres ? ».
Face à un changement affectif, vous aurez aussi besoin d’aides. Les ami(e)s, mais aussi, selon les situations, la famille, ou encore des conseillers dont c’est le métier, ou, là aussi, des avocats. Tous peuvent vous apporter conseil.
Cependant, dans tous les cas, les décisions à prendre ne doivent être que les vôtres.
« A ta place, je ferai ceci ou cela… » ne sont pas de conseils puisque précisément, personne n’est, ne peut être et ne doit être à votre place. Sinon, vous n’en aurez plus.
Si je n’évoquais pas ici, l’aide précieuse que les coachs dans ces situations peuvent apporter, bien entendu, les collègues m’en voudraient. Mais comme vous le saviez, je ne fais donc que le rappeler.
Conclusion :
Vous avez veillé en amont à trouver des regards constructifs, et critiques. Vous devez aussi continuer à recourir à une aide. Vos « béquilles » vont vous permettre de remarcher progressivement, pas à pas, jour après jour. Sans béquilles, vous pourriez tomber.
Des amis, des proches, des parents, des enfants, des voisins, ou encore des professionnels comme les psychologues, les coachs peuvent vous accompagner et être les étayages dont vous aurez besoin. Vous en priver serait certainement prendre le risque de construire un nouvel étage sans assurer le précédent.
Les chercheurs nous invitent dans ses recherches à progresser avec méthode, pas à pas, en fonction des objectifs qu’on s’est donné, et de la méthodologie que l’hibernation nous a per-mis de définir. Ils préconisent de chercher au jour le jour, une « zone proximale », autrement un objectif que l’on peut vraiment atteindre et qui conduit lentement, mais sûrement à développer notre projet de vie nouvelle.
Alors ce sera à nouveau l’été, ce sera à nouveau l’équilibre auquel vous aspirez…
Il sera ce que vous en faites aujourd’hui… Demain se construit maintenant.
Bon déconfinement à chacun. Bon renouveau.
Bruno Le Guerroué